Des partages pour le moins bouleversants, des histoires révoltantes, des injustices flagrantes: définitivement, les femmes ne l’ont pas facile quand il s’agit de logement. Nous avons travaillé sur le concept du chez-soi rêvé, en s’inspirant des guirlandes de souhaits (ou de prières) qu’on retrouve dans plusieurs cultures sur des morceaux de tissus colorés. Malgré la grande lumière qui émanait de nos échanges avec ces femmes extraordinaires, nous n’avons pu éviter de parler de sujets incontournables même si difficiles à aborder: agressions, intimidation, violence conjugale… Heureusement, la grande solidarité et la force extraordinaire de ces femmes nous a insufflé une lueur d’espoir.
Une phrase nous reste dans la tête et le coeur, suite à cet atelier: « Je m’aimepressionne ». Nous avons décidé de la prendre comme point de départ d’une improvisation musicale, lors de la performance du lendemain.
Une situation particulière nous a semblé absolument essentielle dans le travail de construction de personnages: celle de la voisine qui constate une situation de violence et qui se demande comment agir, comment aborder cet enjeu délicat avec celle qui vit juste à-côté d’elle. Il en a émergé une belle tendresse et une force insoupçonnée.
Merci aux femmes pour leur candeur et leur vulnérabilité. Vous êtes fabuleuses. On s’aimepressionne!